le gigolo
Elle savait qu’un homme allait l’aborder. C’était prévu dans le contrat, contrat qu’elle a relu plusieurs fois et qu’elle a signé avec un chèque à l’appui, pour oser vivre des fantasmes avec un inconnu.
Elle a osé, mais maintenant, tout son corps est électrique, empoisonné par cette adrénaline qui la rend encore plus vivante, plus vibrante et plus fragile, est-ce possible ? Se rappelle-t-elle ce qu’elle a osé demander ? Ses neurones ne fonctionnent plus, ses jambes la portent à peine.
Quelle idée d’avoir choisi ce parc avec mes talons aiguilles qui s’enfoncent dans la terre ? Et mes porte-jarretelles, mes bas qui m’ont excitée quand je les ai mis, mais maintenant avec ce petit vent coquin, je suis obligée de surveiller mes jupons ; pour un homme, je sais que la vue d’un bas est comme une bouffée de chaleur dans tout son corps, enfin, axé sous le nombril.
Allez recentre-toi. Tu te souviens, il sait tout de tes fantasmes… tu as tout dit. Et c’est lui qui va agir pour que tu ne puisses anticiper, tu lui as donné feu vert. Tu sais que tu ne risques rien.
Alors les filles, à vous d’oser écrire la suite de cette histoire.
Encore une faveur à vous demander : faites lire ce texte à des hommes et proposez leur de finir l’histoire en tant que gigolos, afin qu’on ait la version masculine… Il a tout son temps. Tu seras respectée. Il n’est là que pour toi, pour ton plaisir, tes désirs… Et pour ne rien gâcher, c’est ton type d’homme.