1er jour avec Paul (le gigolo)

Elle savait qu’un homme allait l’aborder. C’était prévu dans le contrat, contrat qu’elle a relu plusieurs fois et qu’elle a signé avec un chèque à l’appui, pour oser vivre des fantasmes avec un inconnu.

Elle a osé, mais maintenant, tout son corps est électrique, empoisonné par cette adrénaline qui la rend encore plus vivante, plus vibrante et plus fragile, est-ce possible ? Se rappelle-t-elle ce qu’elle a osédemander ? Ses neurones ne fonctionnent plus, ses jambes la portent à peine.

Quelle idée d’avoir choisi ce parc avec mes talons aiguilles qui s’enfoncent dans le sol ? Et mes porte-jarretelles, mes bas qui m’ont excitée quand je les ai mis mais maintenant, avec ce petit vent coquin, je suis obligée de surveiller mes jupons ; je sais que la vue d’un bas pour un homme est comme une bouffée de chaleur dans tout son corps, enfin axé sous le nombril.

Allez recentre-toi. Tu te souviens, il sait tout de tes fantasmes… tu as tout dit.

Et c’est lui qui va agir pour que tu ne puisses anticiper, tu lui as donné feu vert. Tu sais que tu ne risques rien.

Il a tout son temps. Tu seras respectée. Il n’est là que pour toi, pour ton plaisir, tes désirs… Et pour ne rien gâcher c’est ton type d’homme.

Je crois le voir, habillé en noir, pas trop guindé. Il me regarde avancer vers lui… Ouf, j’ai l’impression de ne plus savoir marcher. Respire, il ne peut rien t’arriver… Enfin, si… Ben, ça ne m’aide pas… Bon, ne pense pas. Ses yeux pétillent de malice…J’ai un coup de surchauffe dans tout le corps. Il ne manquerait plus que je rougisse !

– Bonjour.

– Bonjour.

(Allez ne réfléchis plus, c’est le but, non !)

Il me prend la main et l’enveloppe dans les siennes. Je la lui abandonne, je sens que je peux lui faire confiance… D’où vient cette sensation ?Je le sens profondément gentil, respectueux et bienveillant…

Bon. En plus, j’ai signé un contrat avec une société qui a pignon sur rue. Allez,laisse-toi guider !

Je respire plus calmement depuis qu’il a pris ma mainet c’est ce qu’il attendait pour m’attraper le bras… Je l’entends dans la brume de mes émotions.

Il s’appelle Paul, me rassure en me répétant que si je ne suis pas d’accord, je le dis et on arrête ou onralentit ou on fait une pause. Le but de notre contrat est que je le laisse faire en fonction de ce qu’il connaît de mes attentes.

– On va y aller progressivement.

– Oui, c’est mieux. Même si je me sens en confiance avec toi. Je te laisse « sentir ».

– Grosse responsabilité de « sentir », dit-il avec des yeux qui sourient. Je ferais au mieux. Viens, je t’emmène dans un endroit agréable. J’ai hâte de te connaître bibliquement.

Bel hôtel coquet, on se sent bien dans cette chambre typebonbonnière avec une belle baignoire.

– Allez, soulève ta robe lentement que je puisse avoir le temps de t’apprécier…

– Oh ! (Il plaisante?… Mais non, il confirme son ordre en opinant du chef).

– Je me doutais que tu avais des bas et de la lingerie… Tu es belle, très appétissante… Viens vers moi, garde tes talons…

(Ouf, marcher en lingerie et talons devant un inconnu, mes mains sont moites et sûrement ailleurs aussi !).

– Ta peau est douce… Tu sens bon, merci de ne pas avoir mis de parfum, tes cheveux sentent le frais… (dit-il en me susurrant dans l’oreille… Ouah…

Il m’embrasse le cou, frôle ses lèvres sur cette zone érogène, ça y est mes jambes sont en coton, il sait ce qu’il fait, lebougre !je le sens sourire derrière moi) …

– Tu es réactive, miam, je te sens sensuelle. On va vraiment se faire plaisir (dit-il en prenant mes seins à pleines mains, touten repoussant les bonnets pour avoir une meilleure prise).

Il titille mes tétons, sent jusqu’où il peut pincer, les relâche devant mon tortillement… Puis il passe au porte-jarretelles qu’il caresse…, apprécie la vue et flatte le haut de mes cuisses dénudées ; ses mains s’insinuent sous ma culotte pour me peloter les fesses en faisant un ronronnement d’appréciation, puis il se met à genoux devant mon sexe… Ouah… Ma température a brutalement dépassé le seuil de la zone rouge comme les chaudières,j’ai sûrement les joues roses et le feu du bas que ma mouille ne pourra pas éteindre… Il descend lentement ma petite culotte en dentelle…

– Ouah, tu es épilée entièrement, j’adore ! Ton sexe est beau… Même si je sens que tes jambes ne te tiennent plus, laisse-moi apprécier, sentir ta douce odeur, merveilleux !

Moi, m’accrochant à ses cheveux pour ne pas défaillir, gênée et ravie, puis surtout excitée. Enfin il me dépose sur le lit, m’enlève le soutien-gorge, me flatte l’encolure, me complimente sur mes seins en les cajolant, les suçant… Je me sens appréciée et sous ses yeux, je me sens belle, je neveux pas penser à mes défauts, juste aux sensations ! Tais-toi, le mental !

Sans me quitter des yeux, il se déshabille, quel beau torse, quel bel homme, garde son caleçon noir très tendu… Quelle prévenance !Il prend son temps. On va se déguster… Sa peau est douce, j’aime le toucher, laisser mes mains le découvrir… Humm !

Ses épaules, ses bras, son cou, son torse où je m’attarde sur ses pectoraux, lui pinçant les tétons, déclenchant un sourire en coin, je frotte mes lèvres sur son cou, sa barbe douce bien taillée…

Ses mains caressent mon dos, mes fesses et se glissent doucement dans mes cheveux pour dégager mon cou pour ses lèvres…

Je m’affale sur le lit en le tirant par le cou, avec un gloussement qui le fait rire.

– Tu sais ce que tu veux !… Et ton corps est facile à suivre, tu accompagnes chaque caresse, comme les chats…

Me bloquant les mains pour que je ne l’agrippe plus, il se redresse, jette des préservatifs sur le lit et dévoile enfin son sexe à mon regard… Je me redresse comme un ressort -tant pis pour le manque de grâce- prends son bel organe dans les mains pour le flatter avecun « oh ! » d’admiration, posant mes lèvres sur le gland… Il rit de ma fougue.

– Un vrai plaisir que tu apprécies mon sexe !

– Il est magnifique, majestueux,une belle baguette magique !

Je le lèche sur toute la longueur en le regardant, entoure ma langue sur le gland, soupèse ses bourses en les caressant, les soulevant sans lâcher son sexe que j’avale, aspire, monte et descend, joue avec son prépuce, associe mes mains à la bouche… Il commence à avoir des petits mouvements du bassin, j’en profite pour taper son gland sur mon palais…

– Humm, c’est trop bon…Je vois que tu aimes jouer avec, mais j’ai aussi envie de te goûter…

Et il m’enlève ma sucette, me rallonge doucement… Et entreprend de me caresser le cou, les seins, le ventre, il descend doucement, trop lentement pour moi -il le sait-, devant les ondulations de mon corps… Mais, imperturbable, il me fait patienter. Je lève la tête pour lui signifier qu’il aille plus vite et je rencontre ses yeux rieurs… Je lui griffe l’épaule avec fébrilité.

– Patience, dit-il en rigolant.

Je m’enfonce encore plus dans le matelas, décidée à respirer et me calmer. Mais il arrive à mon entrejambe, caresse le haut de mes cuisses, arghh ! Je me retiens de ne pas lui prendre la tête pour le diriger.

J’apprécie chacune de ses caresses mais j’ai vraiment une démangeaison, pas besoin de dire où…Enfin, il souffle sur ma chatte, l’écarte encore plus alors que je me sentais déjà béante… Puis, il joue avec mon clitoris et je m’enfonce encore plus dans le lit lui abandonnant mon corps, enfin cette partie d’intimité… Je le sens s’amuser de mes réactions, de mes geignements. Il tourne à l’entrée de mon vagin en attente, en léchant mes petites lèvres… puis il aspire mon mont de Vénus, le titille très vite avec sa langue qu’il a durcie, alternant des léchouillesdouces sur le clitoris pour me calmer. Concentrée sur chaque geste, chaque sensation, cerveau guimauve, un doigt s’insère enfin et tournepour m’ouvrir ; Oh ! est-ce nécessaire ? Un deuxième doigt. Le clito est de nouveau aspiré puis des coups de nez alternent avec des coups de langue… Humm, délicieux !

Doigts sur mon point G et je pars en vrille en lui arrachant des cheveux. Mes spasmes continuent et il tape fermement mais sans violence sur ce point exquis prolongeant ainsimon orgasme… J’émerge en voulant lui dire « désolée pour tes cheveux » mais son sexe me pénètre, gainé de plastique…

Humm, que c’est bon, il va doucement en me regardant, accélère en voyant mon corps accompagner chaque coup de boutoir de plus en plus appuyé.. Je jouis encore…

Il me prend en levrette… Avec lui, c’est vraiment bon, je sens monter l’orgasme, lui dit de venir mais je pars sans lui ! Il ralentit, me stimule l’anus avec le doigt… C’est bon, il accélère, je ne me sens pas loin. La vague déferle de nouveau, me rendant loukoum quelques secondes…

Enfin, je le sens prêt à jouir.

La tête sur le côté, scotchée sur le matelas avec le cul en l’air, je le regarde jouir presque en silence… J’adore voir ses yeux partir lorsqu’il est concentré sur son plaisir !

On se retrouve en cuillère sur le lit.

– C’était délicieux !

– Tu es une vraie jouisseuse, sensuelle, à l’aise avec ton corps. Tu adores le sexe.

– C’est vrai, mais avec toi, c’est l’éclate ! Nos corps s’emboîtent à merveille…

– Ta peau, ton odeur, tu sais bouger…Vraiment… Pourquoi as-tu payé, alors que tous les hommes pourraient être à tes pieds ?

– Avec un contrat, j’ai moins de risque de tomber amoureuse, de rencontrerun tocard qui se vexe si on veut arrêter la relation. Avec un professionnel, je sais que ce sera bien… Je ne pensais pas que ça pouvait être aussi bon.

– Oui, et tu veux essayer la sodomie, tester tes limites avec la domination- soumission ?…

– Oui et avec toi… Je sais que je peux te faire confiance.

– Merci. Je fais couler un bain. On va buller dedans ensemble.

Ça te va ?

-Oui, avec plaisir (dis-je en m’étirant).


  • Dernier jour avec Paul

Bonjour, nous avons expérimenté tous les deux presque tous tes fantasmes. Reste celui avec deux hommes, donc je te présente Arthur qui travaille comme moi, mais à mi-temps. C’est notre dernière soirée et je veux qu’on finisse en apothéose. Arthur va commencer à te masser avec de l’huile chaude sur cette toile qui glisse. C’est très sensuel et j’espère que tu vas apprécier avec deux hommes ; tu vas voir, mets-toi nue.

– Très bien, je te fais confiance, bonjour Arthur.

Sois calme, tu vas voir, on va étirer le temps. Viens te mettre dans mes bras, colle-toi buste contre buste, passe tes jambes derrière mon dos.

– Tu es presque en position du lotus et tu veux que je m’assoie sur toi ? Ok...

Laisse toi aller, respire, ne pense pas, sois dans tes sensations, on commence tous les deux, Paul nous rejoindra. Je te mets de l’huile chaude sur le dos et je te masse… Laisse-toi faire, un peu plus tard, tu nous toucheras…Au début, ce n’est que pour toi et ton corps.

Maintenant ferme les yeux pour mieux apprécier, enfin si tu veux…

-Humm, je sens ton sexe qui durcit…

Oublie pour l’instant. C’est naturel.

– Je vais essayer, c’est délicieux…

Que de la douceur, son corps glisse et épouse le mien, c’est une joie des sens… Je calme mon envie de m’assoir sur son dard.

Il me caresse le cou lentement et avec plein de respect et d’attention, il n’oublie aucune parcelle de mon corps… Quel plaisir, ses mains éveillentdes sensations de plénitude. Il se sert de ses avant-bras, son torse, ses jambes et les miennes glissent sur son corps… Je m’abandonne dans cette volupté, les neurones pleins d’huile ne se connectent plus. Ses mains m’ouvrent, jambes écartées, mon sexe épilé à sa vue… L’huile rend chaque geste d’une grande délicatesse.

Il respecte exactement le rythme et la pression qui conviennent à mon corps : ni trop lents, ni pas assez appuyés. Ses mains glissent dans mon dos ; sans aucun effort, il m’attire à lui, me prend dans ses bras sur ses genoux et me berce comme un petit enfant… Abandon complet, ronronnement…

 

Tout en glissant je me retrouve à plat ventre, il place son corps entre mes jambes écartées et me masse de la nuque aux orteils ;chaque parcelle de mon être est reconnue… C’est plus fort que moi, je commence à lui masser les genoux -était-ce le signe que Paul attendait ?-. Il se place à ma tête, me caresse les cheveux, le cou, le visage les épaules, puis glisse son thorax sur mon dos jusqu’aux fesses, son sexedur réveille mon désir.

Les deux hommes se frottent aussi, sans cesser les mouvements amples sur tout mon corps. J’ai envie de les masser, ils le sentent… C’est la joie de toucher ces beaux corps désinhibés : leurs dos, leurs poitrines, leurs épaules, leurs cous, leurs fesses… Ils s’abandonnent, se frottent, on se caresse… La pression de mes mains se fait plus forte sur Paul, son corps le réclame.

Des mains s’insinuent dans mon sexe, mes fesses… Tout est délicieux… Je lâche ma retenue et prend toute la longueur de leurs sexes dans mes mains huileuses. Ils grandissent encore devant cette flatterie. Je joue avec leurs prépuces et enrobe bien leurs glands, en arrondissant mes doigts câlins… sans précipitation… Quelques bruits de gorge résonnent à nos oreilles. Tout n’est que douceur…, même le doigt qui ouvre mon anus. Une main déplie mon sexe qui ne peut que s’étaler de plaisir face à ces deux magnifiques verges. Mon bassin prend son mouvement ondulant, indépendant de ma volonté. Le désir de m’assoir sur ces sexes dressés, entre douceur et fermeté, le sexe d’Arthurme pénètre, nous arrachant des gloussements de plaisir… Paul se retrouve à l’autre porte, très doucement, il attend que mon cul s’ouvre doucement jusqu’à la garde. On bouge lentement, sans à-coups… nos prises sont huileuses ; une serviette puis deux, nous débarrassent du trop-plein pour affermir nos appuis, enfin, surtout leurs appuis ; je suis complètement abandonnée à ces quatre mains, ces deux sexes dressés…

On bouge, je vais à leur rencontre, en appréciant la vue de pur plaisir que je lis sur le visage d’Arthur…

Ils me regardent jouir et jouir à nouveau…

Changement de position : Paul prend la place devant ; Arthur, plus gros, rentre doucement… Il doit attendre que je m’ouvre…

Moins d’huile, plus de mouvement, de vitesse, de coups de boutoir contre mes fesses ou mes cuisses. Mes orgasmes s’enchaînent, je les sens prêts, leur demande de venir… Bruits de gorge qui veulent dire « oui ». Explosion des sens et abandon des corps.

Affalés tous les trois en train de reprendre nos souffles, nos visages heureux sont repus de plaisir, épanouis.

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