La sexualité des vieux est un tabou comme si on n’en avait plus.
Les chambres des maisons de retraite ont des lits de 90 cm, pas prévus pour les galipettes, et les portes ne ferment même pas à clé.
L’amour n’a pas d’âge et on sait que les intrigues amoureuses peuplent les maisons de retraite ; les câlins sont différents, plus tendres, avec plus d’attentions et stimulés par le goût de la rareté parfois. L’union n’est pas toujours sexuelle. Se regarder, se toucher nous fait atteindre une plénitude inconnue. On est plus dans le tantrisme. Ça nous rend joyeux. On n’est plus esclave de la beauté, avec des réflexions cérébrales du genre : « mes seins tombent », « mon ventre n’est pas assez plat », etc. On est vraiment dans le présent, relié, et il est triste de considérer que la sexualité ne devrait plus exister dès que les corps se flétrissent….
Claire, puisque tu écris un petit livre, mentionne bien ceci pour faire prendre conscience que les Vieux, appelés « personnes âgées » pour faire respectable, ont besoin de grands lits, d’intimité et d’un regard aimant des plus jeunes, à tous les niveaux de leur Être… La capacité d’aimer ne s’effrite jamais.
C’est sûr que certains vieux ou vieilles ont fermés leur cœur devant les souffrances endurées, mais ça arrive quel que soit l’âge malheureusement.
Que de temps gâché, à « penser-panser » nos plaies avec le risque de s’abîmer dans l’aigreur ! D’ailleurs, on parle de l’équilibre acido-basique de nos corps et je vois les anciens prendre des produits alors que leur intérieur crève d’acidité d’être mal-aimé avec un cœur fermé à double tour…, comme tous les couples qui souffrent, divorcent ou restent dans un mal-être. Le monde devient bien acide, aride et amer.
Claire, écris un livre joyeux, crie et hurle que l’amour rend heureux.
Prêtez attention au regard de certains vieux et vous y verrez de l’amour à l’état pur !