img_8794Chapitre 1 : Gabin

 

Devant mon état aviné, on me prête gentiment une chambre.

Je me couche tout habillé en enlevant mes grolles quand même, un reste de civilité.

 

Au réveil, je n’ose pas dire que c’est le matin, car le soleil est déjà haut. J’ai la tête dans le cul, les yeux glauques et alors que je me traîne dans la douche, les cheveux douloureux, j’entends la porte de ma chambre s’ouvrir et se refermer, puis s’ouvrir de nouveau et se refermer avec un bruit de clé. à poil, je sors lentement pour ne pas amplifier la barre au front qui commence à me taper et là, devant moi se déshabille une femme. Elle ne m’a pas vu ni entendu, elle me tourne le dos, se regarde dans la grande glace de l’armoire

 

Je reste dans l’embrasure de la porte. Ça ne se fait pas, je devrais me signaler mais quel spectacle ! Elle essaye de la lingerie, très belle la lingerie, mais la femme aussi, un peu potelée comme je les aime. Guêpière, dentelles, bas, porte-jarretelles et escarpins de belle hauteur.

Elle prend des poses ; je me régale, sa cambrure est attirante.

Je n’ose parler de ma fébrilité toute tendue vers ce mets de choix qui me fait oublier ma gueule de bois : ah ! la magie des femmes et  cette attirance naturelle animale.

 

Soudain, j’entends mon prénom derrière la porte ; comme la poignée bouge, je réponds ; le sursaut de cette femme, bouche bée devant mon apparition et pas des moindres puisqu’en habit d’Adam, en cachant comme je peux mon érection. Je continue à répondre que je suis encore vivant et que je suis dans la salle de bain.

En faisant « chut » du doigt sur ma bouche,  je la vois s’envelopper de tous les tissus à sa portée, et je me demande : Que faire?  Le mieux serait que je lui dise qu’elle est très belle et m’en retourner dans la salle de bain en lui proposant une vue de mes fesses.

Mais le fait qu’elle lâche ses vêtements devant moi, me pousse à avancer d’un pas et m’excuser à voix basse que le spectacle était trop beau et excitant pour que je l’interrompe dans ses essayages. Je n’en suis pas fier mais vraiment heureux… Heureux est le mot qui me vient devant ce spectacle. Elle semble digérer rapidement la situation et me dit :

 

Puisque vous avez tout vu, que préférez-vous ? Le rouge ? Le noir et gris ? La guêpière blanche avec les bas qui sont là ?

– Ouf, quelle question ! J’ai tout aimé, je n’ai pas vu le blanc et les bas ensembles, dis-je, les mains cachant mon sexe plus calme.

– Coquin !

 

Elle s’assoit et enfile ses bas avec grâce, en me regardant à travers ses longs cils.

Mon corps s’est remis au garde à vous.

 

– Donc, ça vous plaît ! On pourrait se servir de votre baromètre pour faciliter l’arbitrage, dit-elle en se retenant de pouffer.

– Moquez-vous ! La nature masculine est bien faible devant tous vos appâts. Je me rends !

– Qui vous a dit de vous rendre, je vous demande un avis sur mes tenues.

– Si vous pouvez  toutes les réessayer, on pourrait voir si mon baromètre change de position…

– Malin ! Je sais qu’une fois tendue, la baguette ne redescend pas vite. Piètre objet de mesure, mais bel organe bien fier !

– Pouvez-vous essayer de marcher avec vos talons et votre lingerie blanche ?

La pièce est petite, je vais être obligée de me rapprocher de vous. N’est-ce pas dangereux ?

– Qu’entendez-vous par là ? Je suis en état de tension, c’est vrai, mais je ne vais pas vous sauter dessus sans votre accord !

– Ok, puisque j’ai votre parole.

 

Elle prend sa démarche féline, en balançant ses hanches sans trop me regarder dans les yeux, pour que je ne me consume pas d’un coup… On joue avec le feu, en tous les cas le mien !

 

 

– Aussi belle devant que derrière. Le blanc vous va bien, mais votre sourire coquin mériterait le rouge ou le noir ; ça dépend pour qui ces parures sont destinées !

– Mon sourire devient coquin devant l’attention que vous me témoignez. Bon, je n’ai pas essayé le rouge et noir avec les lacets dans le dos, peut-être pourriez-vous m’aider ?

– Je pense pouvoir en être capable ; devrais-je me rhabiller pour vous approcher ?

– Ce n’est pas nécessaire. Je pense que vous allez réussir dans cet habit naturel.

 

Cette tenue est très excitante avec les bas noirs en dentelles et cette taille que je dois resserrer, j’en tremble…

– Pouvez-vous m’aider à me lacer ?

– Bien sûr ! Dis-je en me rapprochant la queue à l’air et en l’air…

– Plus, serrez plus, dit-elle en s’accrochant au bois du lit et en me regardant par-dessus son épaule à croquer, la croupe en arrière.

Je m’applique avec un soupir.

– Vous allez étouffer, mais le résultat est magnifique.

Ah oui ? dit-elle en se collant contre moi, ma queue en 1ère ligne. Mes mains, ma bouche ne savent plus où se diriger, son corps réagit au mien. Sa peau est douce.

 

Elle bouge à mes mouvements, son corps est réactif, j’y décèle plein de secrets que j’ai envie d’approfondir. Comment jouit-elle devant cette caresse ou celle-là ?

 

Je suis loin de mon plaisir, tellement j’ai envie de la voir s’abandonner dans mes mains. Rare que mon corps réagisse à un autre corps avec autant d’harmonie ! J’aime ses rondeurs, sa croupe et j’ai plaisir à la pénétrer, je m’y sens chez moi, ni trop serré ni trop dans la mollesse… Elle jouit facilement, un régal !

J’essaye de respirer plus calmement ou de modifier le rythme pour ne pas jouir trop vite.

Je me concentre sur elle et ça redescend.

Elle sent et je sens qu’on va changer de position, ensemble.

Son corps est un délice.

J’ai envie de la boire, de la lécher partout.

Elle est douce mais coquine, elle m’attrape les couilles pour augmenter mon plaisir.

Elle joue et elle m’a même mis la capote que j’ai sortie de mes affaires. Elle aime me prendre dans sa bouche, elle ronronne sans s’en apercevoir.

Heureusement qu’elle m’a demandé de venir car je ne sais pas si je ne continuerais pas encore, tellement c’est bon !

 

J’ai joui très fort, peut-être parce que j’ai atteint mes records d’endurance.

Parfaite, même sur l’oreiller, elle se colle sans m’étouffer.

J’ai l’impression qu’elle m’a emmené haut, très haut.

 

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