Chapitre 2 : Blanche

 

Devant la grande glace de cette chambre, j’ai apporté mes talons aiguilles et tous les bas qui vont avec. Me savoir belle sous mes robes me rend plus femme. Ça tient à peu de chose !

 

Je commence par la tenue rose poudrée et noire en dentelle, très Chantal Thomass, avec une culotte haute coquine pour montrer le haut de la raie et ma cambrure : elle me va super bien, ainsi que les porte-jarretelles assortis et le soutien-gorge qui montre la moitié des seins… Très beau avec les bas noirs et les talons !

Je mettrai volontiers l’ensemble tous les jours, tellement il est confortable.

 

Les sous-vêtements noirs font penser à du cuir.

Les tétons prennent l’air, avec des sangles, assez élastiques heureusement !

Pas de porte-jarretelles mais le corset met en valeur ma taille.

La culotte est fendue…

À voir… pour la rubrique SM ,peut-être un jour !

 

La culotte rouge, transparente, avec laçage noir et discret à l’arrière, est agréable.

Le haut est une petite nuisette fluide et échancrée au ventre, elle aussi transparente.

Le tout ne cache pas grand-chose, mais c’est mignon.

 

Derrière la porte, on appelle un certain « Gabin » et la poignée se tourne.

Une voix derrière moi répond virilement « oui, je suis encore vivant, je suis dans la salle de bain ».

 

Ouf ! Un homme nu en érection est à la porte de la salle de bain.

Je me couvre de tous les vêtements qui sont à ma portée et reste sans voix devant ce beau mâle, une vraie statue grecque.

J’en oublie la honte que je ressens après mes essayages pendant lesquels je me suis autorisée des poses osées.

Je ne peux m’empêcher de sourire devant son malaise.

 

Du coup, je lâche mes vêtements et me retrouve quasi nue, comme lui, avec juste une ceinture blanche délicatement lacée.

Je sens son incertitude.

Il justifie son manque de civilité en disant que le spectacle était magnifique.

 

En fait, difficile de ne pas voir que je lui plais, mais c’est peut-être le fait d’être caché derrière la porte qui l’a excité.

 

Je lui demande son avis sur les différentes tenues et il me répond que la blanche n’est pas complète.

 

Je mets le soutien-gorge bien ajusté parfait et j’enfile mes bas lentement en osant le regarder dans les yeux, oh, pas longtemps juste pour voir son érection enfler. Réactif !

Peut-être peut-on s’en servir comme baromètre pour mes tenues ? me dit-il.

J’avoue que sa voix est aussi belle et virile que sa queue.

Allez, ose le penser.

 

Je marche vers lui sur mes talons vertigineux, en balançant mon bassin, juste ce qu’il faut pour ne pas être vulgaire.

Demi-tour, il voit mon cul. Je suis en string, donc il voit mon cul.

Je continue à lui plaire.

 

Essayons le corset rouge et noir, impossible à lacer sans aide.

Il est obligé de se rapprocher, il tire sur les lacets pour me faire une taille de guêpe, ce qui m’oblige à respirer plus vite.

 

Et là, sans calcul de ma part, je fais un pas en arrière pour me retrouver dans ses bras.

 

Aussitôt ses lèvres sont dans mon cou, humant mes cheveux.

Ses mains caressent mes bras, puis mes seins, mon cul…

– Ta peau est douce.

 

Il s’agenouille pour baiser mon string qu’il enlève devant le consentement tacite de ma chair.

Il caresse doucement mon corps, mes jambes gainées de bas en soie, il détache mon corset pour me prendre les seins. Et me voilà devant cette magnifique érection qui appelle mes mains, ma bouche…

Ses soupirs m’encouragent, comme sa main derrière ma nuque qui accompagne mes mouvements.

Il aimerait que je sois plus rapide.

 

Brusquement, il me retire ma sucette pour lécher mon visage qu’il encercle avec ses mains en m’embrassant doucement les yeux, les pommettes, la bouche.

 

Je lui emprisonne une lèvre avec mes dents et le baiser se prolonge en devenant plus intense.

Je louvoie sous son corps pour me frotter à sa peau douce.

J’aime son poitrail velu et puissant.

Moi aussi, je lui mordille et joue avec ses tétons le faisant réagir par un beau bruit de gorge.

Il me laisse poursuivre vers son érection mais je retrouve sa bouche sur mon sexe. C’est délicieux, ni trop tonique ni pas assez.

Il joue, il apprend à me connaître, repère mes gémissements et accentue mon plaisir qu’il accompagne en montée croissante, sans que je m’ennuie ou que je trouve le temps trop long.

Il ronronne, c’est plaisant car je sens qu’il aime vraiment.

 

Je pars en vrille dans un orgasme qui m’a surprise, très soudain.

Je me remets doucement, il a eu le temps de sortir un préservatif.

Je le lui prends des mains pour le lui enfiler, non sans avoir pris le temps de lécher et de l’apprivoiser pour savoir ce qui lui plaît aussi.

Quel organe magnifique !

Je ne me gêne pas pour le lui dire.

 

Il entreprend la connaissance avec mon point G qu’il stimule et me fait jouir. Comme il n’arrête pas, je continue à vivre des orgasmes, je me contorsionne pour placer mon corps devant son érection et m’empale sur lui.

Qui empale l’autre ? On s’en fout, c’est bon.

Nos corps s’emboîtent bien. Je continue à jouir souvent.

 

Pourquoi avec certains hommes c’est facile et avec d’autres, il faut grimper au rideau pour atteindre l’orgasme.

Nos corps sont doux, trouvent leur langage, s’harmonisent.

 

Il sort de moi pour me lécher et me faire jouir avec sa bouche, revient en moi pour accélérer le rythme.

 

Je lui demande de venir.

Il dit « oui » dans un souffle.

– Préviens-moi pour que je jouisse avec toi.

 

J’ai le temps de jouir encore avant de sentir ses spasmes et de l’accompagner dans le plaisir.

 

Le calme de nos corps revient sur l’oreiller, étonnés tous les deux de cette harmonie sensuelle.

 

Il est évident que l’on va se revoir, bien que je ne sache rien de lui, ni lui de moi.

 

Durable ou pas, il faut le vivre.

 

Laisser un commentaire