C’était l’après-guerre, je représentais une grande marque de haute couture.
J’essayais de mettre ma sacoche dans l’endroit prévu pour les bagages dans ces trains… Je pestais contre ma petite taille… Avec mes bras en l’air, ma robe remontait et mes bas avec porte-jarretelles étaient en train de prendre l’air ! La main d’un homme secourable évita que je prenne mon sac sur le nez… Je voulus me retourner et le remercier… Mais il me dit « non » en me maintenant le bras… Son souffle dans mon oreille, ses moustaches dans mon cou et… je m’allumais en 3 secondes…
Sa main explorait sous ma jupe, abordant ma peau au-dessus des bas… Très concentrée sur cette main audacieuse, j’entendis vaguement le loquet de la porte du compartiment se fermer… Mais peu m’importait d’être vue ou surprise ! Seule cette main m’intéressait, s’aventurant vers ma culotte qu’elle fit bâiller… L’homme sentit ma moiteur et fit un petit bruit de gorge très sensuel. J’ondulais de la croupe et commençais à gémir… J’en pris conscience lorsque j’entendis, vaguement, dans les limbes de mon cerveau vide, une voix grave : « chut… tiens-toi tranquille »…
Avec son genou, brutalement, il me fit écarter les jambes, me souleva un peu et je me retrouvai en levrette, sur la banquette. Il me pénétra doucement dans cette position…
Voyant mon impatience à en vouloir plus, il accéléra pour atteindre un rythme frénétique…
Je me souviens encore de cet orgasme explosif que je n’ai pas senti venir, puis un deuxième qui est monté très vite… en me laissant sur les genoux, c’est le cas de le dire !
Pendant que Monsieur eut la politesse de laisser sa semence dans son mouchoir tandis que je me remettais doucement, je reçus gentiment ma gabardine sur la tête…
Le temps que je sorte de ma torpeur, il avait disparu… Seul, le mouchoir avec ses initiales traînait par terre…